Parles-nous de tes origines. Qui étaient tes parents ?Mes origines sont cent pour cent françaises. Mon père, Sébastien, est un vétérinaire de renom spécialisé dans la faune sauvage. C'est dire, il ne reste jamais bien longtemps au même endroit. Constamment en déplacement, il lui arrive même de quitter le pays, de se rendre jusqu'en Amérique pour des séminaires et des rencontres avec les meilleurs de sa profession. A cause de ça, je ne l'ai pas beaucoup connu finalement. Mais il m'a donné cette envie de me lancer dans la médecine animale. Ma mère, Aurore, est issue d'une riche famille de viticulteurs et est devenue propriétaire du domaine Saint-Amand à la mort de mes grands-parents. Je vous conseille ses vins, ils sont exquis ! Et puis, il y a ma jeune sœur, Sandra. Bien qu'elle aime les animaux autant que nous, elle a préféré se lancer dans une carrière de médecin.
Comment s’est passée ton enfance ?J'ai eu une enfance particulièrement heureuse. Je n'ai pas à me plaindre. Même si je voyais rarement mon père, ma mère était présente pour nous et j'étais inséparable avec ma sœur. Dans le vaste domaine familial cerné de vignoble, je dois bien avouer que je n'ai jamais manqué de rien. Pas même de chevaux. Une passion qui est rapidement née en moi. Dans ce coin de campagne du sud de la France, il y avait pas mal de chevaux, de centre équestres. On m'a rapidement mis sur une selle pour mon plus grand plaisir.
Et ton adolescence ? Quels étaient tes projets, tes rêves ?J'ai toujours eut des notes exemplaires à l'école. J'étais pourvu d'une grande intelligence, assez précoce d'ailleurs, et même si ça rendait jaloux mes camarades, je m'en moquais pas mal parce que j'étais bien dans ma peau. J'ai toujours voulu être vétérinaire, comme mon père. Au début, pour voyager comme lui, et voir des animaux sauvages. Mais en découvrant l'équitation, je me suis surtout focalisé sur les chevaux. A dix-huit ans, j'ai même eut mon propre cheval. Cadeau d'anniversaire. Je l'avais appelé Belphégor, hommage au fantôme du Louvre dont les histoires m'avaient toujours fasciné.
Les as-tu atteints ? Si non, pourquoi ?Quand j'eus 23 ans, j'ai perdu Belphégor qui a succombé à la myopathie atypique. Bien que cela m'ait anéanti, ça m'a également rendu plus déterminé que jamais à atteindre mes objectifs. J'ai travaillé dur pour obtenir mes diplômes. Et ça a payé. J'étais l'un des meilleurs de ma classe et je me suis spécialisé en médecine équine.
Comment as-tu entendu parlé du domaine d’Almara ?Une fois devenu vétérinaire accompli, j'ai quitté la chaleur du sud pour m'installer en Normandie, attiré par le Haras national du Pin qui m'avait toujours fait rêver. Refusant de vivre en ville, je tenais absolument à poser ma clinique dans un village tranquille et Thabanon faisait très bien l'affaire. A l'époque, le domaine était encore fermé et je n'y faisais pas vraiment attention. Je vivais déjà mon rêve en soignant les chevaux du haras. Là-bas, en discutant avec les employés, certains m'avait déjà soufflé le nom d'Almara et de ce qu'était le domaine avant. J'ai toujours trouvé cette initiative intéressante et bien trouvé pour aider les jeunes en difficulté, tout en trouvant dommage sa fermeture.
Pourquoi as-tu fais le choix de le rejoindre ?Je me trouve juste dans le village d'à côté. Je suis un spécialiste équin et j'ai l'habitude de m'occuper des chevaux du plus beau haras de France. Ce serait bête de ne pas en faire autant pour les chevaux brisés d'Almara qui ont bien besoin de soins !
Avais-tu déjà rencontré des chevaux avant ton arrivée ?Evidemment, depuis mon plus jeune âge !
PHYSIQUE & PERSONNALITÉ Bien qu'étant un intello à la base, il ne rechigne pas sur un peu de sport pour entretenir son corps : élancé avec les muscles fins mais développés. Il possède des yeux bruns clair, proche de l'ambre, des cheveux bruns très foncés, un visage allongé aux joues légèrement creusées, des traits déterminés, des épaules robustes, des jambes agiles…Ce n'est pas un apollon mais il a son charme !
C'est un homme tout ce qu'il y a de plus sympathique. Il est affable, aimable, honnête et bienveillant. Doué d'une patience, d'une compréhension et d'une attention hors du commun. Il sait être sérieux quand il faut, plaisanter quand il faut. Il est organisé, intelligent et très réactif quand l'urgence se fait sentir. Il se donne toujours à fond dans son travail. Il aime les plaisirs simples de la vie : un petit jogging du matin, une tasse de thé en observant la pluie qui tombe...Il a un chien : Pagan, un border-collie très bien éduqué qui réagit à ses instructions au doigt et à l'œil, permettant ainsi de le balader sans aucune laisse, même au cœur du village. Aurélien adore la nature, les promenades en forêts, autour des champs et il est tombé amoureux de ce petit village dans lequel il a élu domicile avec sa clinique vétérinaire. Bien qu'il aime la compagnie, c'est un homme qui a souvent besoin de solitude. Il peut se montrer assez réservé et n'aime pas beaucoup montrer ses sentiments, notamment lorsqu'il est triste ou qu'il a peur. Surtout depuis la mort de son cheval où il s'est avant tout concentré sur ses études et son travail en se tenant à l'écart de relations profondes. Il n'en reste pas moins attachant, calme, un peu naïf mais toujours avenant. Il faut vraiment le vouloir pour le mettre en colère.
PARTICULARITÉ(S) Aurélien jouit d'une certaine réputation qui ne cesse de croître au fil des années. D'une part grâce à la réputation internationale de ses parents, que ce soit son père qui parcourt le monde pour exercer où les vins désirés du vignoble de sa mère. Mais aussi en travaillant pour le plus ancien haras de France, il commence peu à peu à se faire connaître par lui-même.