Parles-nous de tes origines. Qui étaient tes parents ?Onyx avait des racines françaises, de ce qu'il pouvait bien savoir vis-à-vis de son arbre généalogique. Il était né au CHU de Dijon, en Côte d'Or, bien que sa maison se situait dans la commune de Quetigny.
Sa mère, Déborah, était coiffeuse tandis que son père, Matthieu, était facteur. Le revenu familiale était plutôt dans la moyenne, bien que des fois, cela pouvait descendre dans le rouge. Le couple trouvait toujours un moyen pour remonter la pente, quitte à demander une petite aide aux grands-parents. Tout deux, comme sa famille, étaient des catholiques pratiquant, allant chaque dimanche à l'église. Leurs idées de la famille, de l'amour et des genres, étaient si fermée, qu'ils en étaient homophobes et transphobes. Pour preuve, ils participaient à la manif pour tous depuis que celle-ci fu créer, courant 2012. Ils allaient même jusqu'à emmener Onyx.
La croyance de ses parents les avaient fait refuser toute opération sur Onyx, acceptant le fait qu'il soit différent physiquement. Mais cette différence physique était un peu comme accepté l'handicap de son enfant, rien d'autre. Alors, ses parents avaient choisi le genre féminin pour lui, le nommant Aurore et l'élevant pour être une fille. Du rose, des robes, des cheveux long, des barbies et des poupées... Une fille pas un garçon.
Comment s’est passée ton enfance ?Peu après ses six mois, ses parents avaient dû l'emmener voir un médecin. En effet, il urinait en grande quantité, il avait énormément soif, perdait beaucoup de poids et était très fatiguer. Le diagnostique ne fut guère compliqué à posé, une simple bandelette urinaire et un prélèvement de sang pour un appareil de glycémie : Il était diabétique de type 1. Onyx avait été hospitalisé pendant une semaine, durant laquelle tout un protocole avait été mis en place avec ses parents et une équipe composé de diabétologue, infirmière, psychologue et diététicien. Ses parents avaient dû remplir une demande d'ALD pour que tous ses besoins puissent être remboursé à 100%, notamment les stylos d'insulines. Au vu de son jeune âge, ses parents devaient lui faire ses injections et ses analyses. Néanmoins, il fallait au plus tôt lui apprendre les bases pour utiliser son glucomètre puis après pour ses injections sous surveillance. Avoir un enfant diabétique chamboulait assez le quotidient de la petite famille, mais le bateau restait à flot. Ce n'était que des habitudes à prendre.
Pas de nourrice ou de crèche pour Onyx, il était gardé soit par ses grands-parents, soit par sa tante paternel. Il s'était vite montré comme étant vif d'esprit, mais surtout hyperactivif. C'était très compliqué de le gérer, pour ainsi dire, c'était une véritable tornade. En plus de cela, son élocution n'était pas clair, étant sujet à de forts bégaiements. Mais voilà, on le lui pardonnait ses écarts de conduites en raison de son traitement diabétique. Car il se montrait consciencieux lors d'une analyse et d'une prise d'insuline, qu'il ne mangeait pas entre les repas et qu'il respectait ce protocole strict que les autres enfants n'avaient pas.
Sa maternelle et sa primaire avaient été des périodes assez mouvementé. Déjà, ses instituteurs devaient lui faire ses analyses à certaines heures tandis que l'infirmière devaient lui donner son insuline avant la cantine. Il avait bien sûr un plat préparer spécialement pour lui. Le plus difficile, outre le fait de tenir en place sur son siège ou même de se faire comprendre malgré son bégaiement, c'était bien lors des anniversaires. Des gâteaux, des bonbons. Évidemment, ses camarades savaient qu'il était diabétique et devaient en faire part à leurs mamans pour que celles-ci puissent faire un truc sans glucose à côté. Cela n'empêchait pas l'enfant de se faire envieux de temps en temps. Tout comme il lui arrivait de loucher sur les jeux qui étaient pour les garçons. Oh, oui, il aimait bien les barbies, mais il aimerait tout autant jouer avec des nerfs, ou encore faire une bataille de cartes pokemons. Ce qu'il pouvait faire chez sa tante puisqu'elle avait des garçons plus vieux que lui.
Les questions commençaient à venir dans son esprit sur son genre. Il était complètement perdu. Les filles n'étaient pas censés avoir de bosses en bas, d'ailleurs, ses parents l'habillaient esclusivement de robe et de jupe. Il n'était pas idiot, il savait bien que quelque chose clochait, qu'il n'était pas entièrement une fille. Mais était-il donc un garçon ? Et s'il n'était aucun des deux ? N'osant pas le demander à ses parents, Onyx les gardait pour lui-même. Seulement, de plus en plus, il prenait un surnom, celui d'Onyx. Quand il jouait à la maman et au papa, il prenait le rôle du papa avec ce surnom. Quand on lui demandait son prénom, il citait celui d'Aurore tout en précisant qu'il préférait être appelé Onyx. Ce n'était qu'un surnom et on jouait le jeu pour lui faire plaisir.
Et ton adolescence ? Quels étaient tes projets, tes rêves ?C'était un passage obligatoire, mais surtout un passage qui faisait terriblement mal. Les filles avaient de la poitrine. Mais lui n'avait absolument rien. Il avait dû voir un endocrinologue. Et ce fut celui-ci qui lui avait apprit qu'il avait plus de testostérone que d'œstrogène dans le corps dû à son intersexualité. Comment dire... apprendre à onze ans, par un homme externe à la famille, que le genre choisi par ses parents à sa naissance n'était pas en accord avec ses hormones lui avait fait grincé des dents. Non seulement, son corps tirait plus du côté garçon, mais en plus, plus le temps passait et moins il s'identifiait aux filles. L'endocrinologue l'avait gentiment questionné sur le genre auquel il se sentait le plus proche, précisant qu'il avait encore beaucoup de temps et qu'il pouvait même envisager une hormonothérapie et des opérations une fois adulte dans le cas où il s'avérait plus à l'aise en tant que femme. Dans le cas contraire, il pouvait toujours envisager de changer son prénom et son état civil, bien que pour ce dernier cas il devait être adulte. Malheureusement, Onyx n'avait même pas pu répondre que ses parents avaient vivement monter sur leurs grands chevaux. Virulents au plus haut point, ils avaient expliqué à l'endocrinologue que ce n'était pas sain de parler de "ça" à un enfant. Que c'était l'incité à prendre le chemin qui le conduirait à l'enfer. La peur au ventre, non pas à cause de la menace - cela faisait un bout de temps qu'Onyx ne croyait plus en une existence supérieure -, mais à cause du rejet qu'il risquait de subir, Onyx avait gardé la bouche clause, n'osant pas sortir un "je suis un garçon" tremblant.
Son collège avait été très compliqué. Onyx cachait le fait d'être diabétique aux autres, même si la curiosité de ceux-ci pointaient quand il levait la main pour aller aux toilettes le matin et l'après-midi ou encore sur sa sacoche qu'il se trimballait tout le temps. Ses professeurs étaient au courant, mais aucun n'avait besoin de surveiller l'heure puisqu'il avait une montre avec des alarmes qu'il activait. Cela sonnait donc deux heures après un repas pour qu'il aille faire son analyse. Lors des cours d'EPS, sa sacoche était gardé par le professeur pour éviter notamment que ses camarades n'y touchent. Il y avait donc ce mystère autour d'Onyx qui faisait naître des rumeurs. L'une d'elle était qu'il portait des couches, en soit ce n'était guère flatteurs. La cruauté de ses camarades, le pointait du doigt sans qu'il ne puisse y faire grand chose, victime de sa façon d'être, de son physique, de son bégaiement ou de son hyperactivité. Il n'y avait bien que le professeur d'EPS qui n'avait rien à redire sur ce dernier point puisqu'il se montrait très actif dans son cours. Les autres priaient juste de le reprendre après l'EPS dans l'espoir de l'avoir plus calme. Il bougeait sans arrêt, se levait en plein cours, se balançait sur sa chaise, jonglait avec ses affaires... en bref, il n'était pas vraiment attentif. Le pire, c'était que pour l'interroger et le prendre sur le fait de ne pas suivre le cours, il fallait donc se taper son bégaiement. Et, il fallait le dire, les professeurs ne faisaient que l'engueuler. Il connaissait les réponses et les cours l'ennuyaient au plus haut point, donc forcément il trouvait un moyen de s'occuper ! Très compliqué de tisser des liens, il passait le plus clair de son temps seul. Bulletins de notes médiocres, on le faisait tout de même passer à la classe supérieure juste pour s'en débarrasser.
Vers ses quatorze ans, il avait commencé à être de plus en plus frustrer d'être autant mégenré. Il allait dans les toilettes pour se changer en sport. Il avait beau à prendre toutes les précautions du monde, ses camarades pouvaient remarquer son entre-jambe. Certains pensaient qu'il était un garçon qui avait l'esprit d'une fille, soit une fille transgenre. Ce n'était pas dans le bon sens, c'était bien plus compliqué.
Son somnambulisme avait été repéré vers cette période. Il devait sûrement en faire depuis plusieurs années, mais c'était la première fois que cela avait été véritablement remarqué. En pleine crise, Onyx s'était fait une injection d'insuline plutôt conséquence. Résultat, catastrophe. Encore heureux que son père l'avait surpris. Et hop, un petit séjour à l'hôpital ainsi que le conseil à ses parents de planquer sa sacoche médical durant la nuit car le seul traitement contre le somnambulisme était dangereux avec son diabète (cela faussait les résultats de la glycémie). La fois suivante, ce fut un lavage d'estomac qu'il avait eu le droit en raison d'avoir jouer les gourmands en pleine nuit.
Il y avait eu cette fois qui lui avait été bénéfique. En effet, sous une crise de somnambulisme, Onyx s'était coupé les cheveux. Une véritable catastrophe que sa mère avait réussit à récupéré. Mais cela ne changeait pas que cela restait une coupe courte. Ce n'était que des cheveux en moins, mais c'était tellement pour Onyx. D'ailleurs, mué par du courage, il avait fait une séance shopping pour s'acheter des vêtements et chaussures du côté des garçons. Il avait eu l'impression de revivre, de briser ses chaînes. L'adolescent s'était fait disputer en rentrant à la maison, mais qu'importe.
Onyx n'avait pas vraiment de projet d'avenir, mise à part celui d'être reconnu légalement comme était un garçon. Tantôt, il voulait être astronaute, tantôt, il voulait être policier, puis être vétérinaire avant de se dire que soigneur animalier pouvait être cool et après il se voyait bien en infirmier. Il y avait aussi celui de trouver l'amour, évidemment. Mais ce n'était pas simple, puisqu'il fallait qu'il soit gay.
En tout cas, avant de parler boulot, il fallait déjà le brevet. Peu de ses professeurs n'avaient miser sur sa réussite, même sa famille pensait qu'il n'allait pas y parvenir. Pourtant, il avait eu le diplôme avec une moyenne étrangement parfaite. Juste assez pour passer. Oui, il s'était amusé à faire en sorte d'avoir ce nombre de point. Il avait même passé ses examens dans une pièce à part pour éviter que son analyse ne vienne lui prendre du temps.
L'envie d'aller au lycée n'était pas là. Déjà, son dossier aux notes des plus basses ne lui donnaient que peu d'opportunité. On refusaient sa candidature car il pourrait faire baisser la moyenne de réussite. Finalement, il avait fait des cours par correspondance, restant à la maison et s'enfermant dans les séries/films/animé/jeux vidéos ainsi que des activités manuelles variés et délaissant bien trop souvent ses cours. Il entendait ses parents parler de lui, ne sachant pas quoi faire du poids qu'il représentait. Surtout qu'Onyx s'était mit à se genrer au masculin.
Onyx ne saurait sans doute jamais quand ses parents avaient viré dans le malsain. Car à quel moment, des parents s'étaient dit que vendre leur enfant serait la seule solution ? Onyx avait été photographié nu par ses parents dans des positions à connotation sexuelle. C'était dégradant, Onyx avait été appeuré par cette situation, n'osant pas en parler au reste de sa famille. Ils avaient diffusés les photos sur un site peu scrupuleux, fréquenté par des pédophiles. Ses parents lui disaient que c'était le seul moyen de lui trouver un mari qui pourrait le prendre en charge. Onyx savait qu'ils étaient en tords, mais il était coincé dans cette situation difficile. Cela lui faisait peur et il ne savait pas ce qu'il était censé faire à part suivre le courant. Ce qui l'avait conduit sur une aire d'autoroute en pleine nuit avec ses parents. Un rendez-vous avec trois hommes inconnus. Fuir et prévenir quelqu'un, peut-être rejoindre le jeune couple et leur bébé dans la poussette là-bas ? Impossible, il n'aurait pas le temps de formuler une phrase avec son bégaiement que ses parents pourraient le récupérer. La transaction s'était faite. Alors que ses parents récupéraient l'argent et qu'un des hommes lui avait pris la main, tout c'était rapidement enchaîné. Le fameux couple, non loin, avait sortis des armes pour pointer dans leur direction. Bien vite suivit par d'autres personnes, un peu partout, certains en civil et d'autres en tenue policière. La fuite n'était pas possible et aucun n'avait d'arme. La raison de la présence d'autant de policiers ? Ils avaient intercepté les échanges, trouvant notamment les photos.
L'affaire avait fait parlé d'elle dans les médias. Trois pédophiles arrêtés et deux parents ayant voulu vendre leur enfant. Pour un souci de sécurité, Onyx avait été flouté et son identité gardé secrète, nommé seulement A. Aucun membre de sa famille n'avait voulu le prendre en charge, le laissant aux mains de l'état.
Les as-tu atteints ? Si non, pourquoi ?Non, que cela soit pour sa transition ou pour le côté amour. Alors, pour le premier c'était relativement simple. Le changement de prénom devait se faire avec l'accord du tuteur légal, hors ses parents n'étaient pas des plus d'accord avec ce principe de changement. Son état civil, de son côté, ne pouvait être changé qu'une fois adulte. Donc, cela restait de l'envie de chacun de respecter son identité de genre ainsi que son prénom choisi. Et pour le côté amour, tout simplement parce qu'il n'avait pas assez confiance en lui pour se croire attirant ou encore capable de séduction. Et il ne valait mieux pas parler de sexe parce qu'Onyx était si perturbé par ce que ses parents avaient fait qu'il en était devenu très pudique, ayant un blocage sur le fait d'être vu nu.
Comment as-tu entendu parlé du domaine d’Almara ?Le dossier d'Onyx était plutôt complexe à gérer, trop pour un simple foyer. Autant gérer ses rendez-vous pour son diabète cela allait, puisque le gamin était autonome avec sa maladie. Mais gérer tout le reste dont son hyperactivité était insoutenable. Aucune famille d'accueil ne serait apte à le prendre en charge. De ce fait, l'assistante sociale lui avait parlé de l'existence du domaine.
Pourquoi as-tu fais le choix de le rejoindre ?En réalité, Onyx n'avait pas vraiment réfléchi à cette proposition. Il avait dit oui sur un coup de tête, sans guère peser le pour et le contre. Que cela soit là-bas ou un foyer, cela ne changeait guère pour lui. Mais plus, Onyx y réfléchissait, plus il se disait qu'il avait besoin d'aide pour surmonter ses problèmes. Bon, cela ne voulait pas dire qu'il allait pouvoir fournir autant d'effort pour avancer que possible. Cela ne marchait pas comme ça. Il avait beau tout faire pour rester assis, il finissait toujours par se lever.
Avais-tu déjà rencontré des chevaux avant ton arrivée ?Onyx avait eu l'occasion de rencontrer des chevaux par le passé lors des balades en campagne. Ce n'était que quelques caresses envers des équidés curieux de le voir passé. Leur taille imposante l'intimidait assez et il se voyait très mal grimper dessus comme un cavalier, sûrement par crainte de tomber ou d'avoir le vertige.
PHYSIQUE & PERSONNALITÉ Onyx est un jeune homme dans ce qu'il renvoie, bien que physiquement il possède les sexes des deux genres. Ses yeux sont de couleur marron tandis que ses cheveux sont blond foncé ainsi que court avec de l'épaisseur. L'adolescent possède un comportement qui peut être maniéré ou délicat par moment. Ses vêtements sont exclusivement masculins, recouvrant le plus de peau possible. Il a un aspect assez fouillis et ne fait pas vraiment attention si ses vêtements sont en accord. C'est simple, il semble s'habiller aussi vite que l'éclair. Peu importe où il va, il est tout le temps pressé, c'est limite s'il ne cours pas - d'ailleurs c'est ce qu'il fait souvent malgré les sermons -. Si on le croise amorphe, en train de traîner les pieds, c'est qu'il doit être en hyperglycémie.
L'adolescent n'est pas très social, notamment à cause de son bégaiement. Il se montre souvent renfermé sur lui-même, jouant les introverti par peur du rejet. Onyx possède une façon de penser en arborescence. Cela veut dire qu'une idée amène à une autre, qui en amène à une autre et ainsi de suite par le biais de connections que certains ne peuvent faire aussi rapidement que lui. Ses émotions ont ce même principe, ce qui fait qu'il peut être aussi heureux que dépressif dans la même minute. Il prend très à cœur chaque chose qu'il entreprend ce qui fait que les critiques négatives ou l'absence de réaction le blesse énormément dans son estime de lui. C'est un adolescent qui a constamment besoin d'être encourager et féliciter pour être motiver à continuer. Il voit ses défauts et non ses qualités. Il n'aime pas devoir expliquer sa façon de raisonner. Par exemple, pour faire des calculs complexes, il a tendance à sauter de nombreuses étapes qu'il trouve encombrantes pour directement mettre le résultat. D'ailleurs en parlant de math, il n'arrive pas à retenir les tables de multiplications et ne sait pas lire sur les horloges (sa montre est numérique). Et oui, ce n'est pas un génie des maths comme le veut le stéréotype du surdoué.
Sa curiosité et sa soif d'apprendre est plutôt conséquente. Pour ainsi dire, il est capable de s'intéresser à n'importe quel sujet, notamment ceux que personne ne trouve bien utile. Mais alors pourquoi est-il aussi dissipé en cours ? Tout simplement à cause de l'aspect répétitif et le manque de motivation. Il déteste la répétition non nécessaire. Autant son protocole diabétique est indispensable à sa survie, autant relire la même phrase encore et encore lui donne envie de sauter par la fenêtre. Puis, il est hyperactivif, il a besoin de bouger, cela fait naître en lui, une certaine impulsivité et brusquerie. C'est bien simple, il a envie de faire quelque chose alors il le fait sans réfléchir aux conséquences, l'exception étant quand il est retenue par la peur. Au moins, il n'est pas suicidaire au point de manger des trucs qu'il ne devrait pas. Il possède une grande imagination et créativité, ce qui lui permet de trouver des occupations pour le moins original selon les situations.
PARTICULARITÉ(S) Il possède plusieurs particularités, mais toutes ne sont pas responsable de la raison de sa présence ici. La première chose que l'on peut noter est son
intersexualité. Ses parents ont choisit le sexe féminin, sans pour autant lui faire subir une opération. Seulement, il possède un taux de testostérone plus important que d'œstrogènes, ce qui se traduit par : une absence de règles et de développement mammaire, présence d'une pomme d'adam et légère pilosité voir peu présente. Onyx s'identifie au genre masculin. Son prénom ne peut malheureusement pas être changer officiellement sans accord d'un tuteur et pour son état civil, il doit attendre l'âge adulte. Bien que l'administration se colle à son état civil, l'équipe du domaine d’Almara, pour un soucis de respect et bien-être de l'adolescent, se doit d'user de son prénom choisi, Onyx, ainsi que le pronom Il. Son intersexualité et son changement de genre officiel, n'est pas à soigner, bien au contraire. Almara agit là-dessus pour qu'il puisse faire sa transition dans un environnement sécuritaire et sains. Par contre, l'équipe va sûrement se rendre compte de sa
pudeur excessive, traumatisme découler de ce qu'on fait ses parents. En seconde et troisième positions, l'on peut noter le fait qu'il soit
haut potentiel possédant un
trouble de l'attention avec hyperactivité (non diagnostiquer, on le pense juste hyperactivif). Autrement dit, Onyx est un surdoué, ayant une intelligence supérieure et différente qui a énormément de mal à se concentrer sur une seule chose, encore moins s'il manque d'intérêt, avec une énergie bien trop conséquente. Onyx a besoin d'un encadrement plutôt important qu'Almara peut lui fournir. Il n'a pas de traitement pour lutter contre son hyperactivité, c'est à Almara de lui en fournir un, si les encadrements ne s'avèrent pas suffisant. La quatrième position est remporté par son
bégaiement qui lui fait une sacré misère au quotidien et le frustre bien trop souvent quand il souhaite s'exprimer. Tout juste après, il y a son
somnambulisme, Onyx se retrouve à faire des trucs lors de son sommeil dont il n'a aucun souvenir, cela peut aller à simplement marcher jusqu'à consommer des aliments. Si pour le premier, Almara peut l'aider à aller au-delà de son bégaiement, pour le second, c'est plus complexe. En effet, l'utilisation du benzodiazépine - traitement qui supprime les crises - est bien trop dangereux avec sa maladie, la seule chose à faire est de surveiller ses déambulements pour aller le reconduire à son lit.
Et enfin, en dernière position et le plus imposant, mais dont Almara ne peut rien faire à part s'y habituer, est le fait qu'Onyx soit atteint d'un
diabète de type 1. Il possède une élévation anormale de la glycémie (>1,20g/l à jeun). Son pancréas n'arrive pas à fournir suffisamment d'insuline, augmentant son taux sanguin et le faisant donc rentrer en hyperglycémie. Ce qui signifie, qu'Onyx à une soif intense, une envie d'uriner très fréquemment, une perte de poids, une fatigue intense et des pertes de connaissances. Il a donc tout un protocole pour maintenir sa glycémie dans une
moyenne, devant maintenir à jour un
carnet de suivi, consistant à remplir des
tableaux précis de son taux de glycémie et de ses prises d'insulines. Onyx prend deux types d'insuline, le
Novorapid qu'il fait avant un repas puisque c'est une insuline rapide dont les effets se stoppent 1h30 après et le
Tresiba qu'il fait le soir, voir éventuellement le matin, qui est une insuline lente, débutant seulement 2 à 4h après pour une durée de 24h. Quoiqu'il en soit ses insulines sont des stylos jetables possédant 300 unités d'insuline chacune dont les
aiguilles doivent être changés après chaque utilisation, étant déposé dans un
collecteur d'aiguille. Évidemment, il possède toujours deux stylos de Novorapid sur lui, les autres stylos sont à l'infirmerie au froid. Les injections sont à faire dans le ventre ou encore la cuisse, les fesses n'étant pas des plus faciles d'accès. Les doses à utiliser, 1 à 60u, sont en fonction du repas qu'il va ingérer, soit deux unités pour 10g de glucide. Sans oublier qu'il ne doit pas dépasser sa moyenne, deux heures après son repas. Donc, il doit faire très attention à ses repas et ne pas manger en dehors. Néanmoins, il peut arriver qu'il n'use pas de toutes de ses prises d'insulines lors de la journée, notamment s'il consomme moins de 5g de glucide lors d'un repas. De ce fait, il peut se permettre un petit en-cas ou encore quelques bonbons (peu riche en sucre) et donc faire son injection en conséquence, sans être dans l'excès. Il peut arriver qu'il soit en hypoglycémie, ce qui lui autorise donc à consommer du sucre pour remonter son taux. Avant toute chose, il doit vérifier son taux de glycémie dans le sang par le biais d'un
glucomètre. Pour ce faire, il doit y relier une
bandelette, qu'il doit de temps en temps soumettre à une
solution de contrôle pour vérifier la fiabilité de son appareil. Sur la bandelette, il doit y déversé une goutte de sang, pour se faire, il utilise un
stylo autopiqueur préalablement munie d'une
lancette stérile qu'il doit changé à chaque utilisation. Onyx se pique un des trois derniers doigts, après s'être laver les mains. La totalité de ses affaires sont soigneusement rangés dans un
sac en bandoulière spécialement conçu pour les diabétiques. Onyx doit continuellement se trimballer son sac avec lui, l'exception étant que le soir après sa dose du coucher, son sac rejoint l'infirmerie. Ceci afin d'éviter que lors d'une crise de somnambulisme, Onyx ne vienne à s'injecter de l'insuline. D'ailleurs, si on le trouve en suspectant qu'il puisse avoir ingérer des aliments ou pire des sucreries durant une de ses crises, il faut impérativement le conduire à l'infirmerie pour faire une analyse de sa glycémie. Mieux vaut être prudent.
Onyx n'a pas besoin de la moindre aide pour ses injections, sauf si vraiment il y a un souci dans ses taux. D'ailleurs, tous les trois mois, il doit faire une prise de sang de son hémoglobine glyquée pour vérifier la concentration de glucose dans son sang. Ses repas sont spécialement conçu pour lui et donc il n'a pas à se servir au self juste récupérer son repas, on lui donne les grammes de glucose avant pour son injection.