Norbert ☂ Candy man, the candy man can. [Fiche finie]

Parles-nous de tes origines. Qui étaient tes parents ?
Vassily Kandinsky, vous connaissez ? Le célèbre peintre russe du vingtième siècle… Je porte le même nom que lui, ce qui veut dire… Et bien non ! Je n’ai aucun lien de parenté avec cet énergumène, je vous ai eu, hein. Je suis né à Paris, la charmante ville des amoureux. Mes parents sont français, mon père a du sang russe dans les veines, ce qui veut dire que j’ai des origines soviétiques. Je ne garde pas beaucoup de souvenirs de mes parents, ils n’ont jamais compté dans ma vie. Mary Gaillaud et Armand Kandinsky. La mère était vendeuse dans une boutique de prêt-à-porter, le père était facteur. J’ignore la façon dont ils se sont rencontrés, je m’en suis toujours fichu. Tout ce que je sais, c’était qu’ils s’aimaient au départ… Et peut-être qu’avec l’arrivée de mon frère, leur amour s’est peu à peu effiloché.


Comment s’est passée ton enfance ?
Dans la famille, le seul membre qui comptait le plus, c’était mon aîné, Robert. Rob n’était pas un garçon comme les autres de son âge. Bien que nous ayons que deux ans de différence, Rob était autiste, ce n’était pas facile tous les jours pour mes parents. Quant à moi, j’aimais mon frère plus que tout, j’arrivais à le comprendre quoiqu’il arrive, ce qui créa un lien unique entre nous. Mes parents étaient perdus, ils avaient du mal à s’occuper de Rob, alors imaginez avec moi… J’étais clairement mis de côté. Très vite, j’ai dû apprendre à me débrouiller tout seul, et à vivre pour moi. Ma mère me faisait juste la lessive et quelques fois la cuisine, mon père me demandait de temps en temps comment se passait l’école et… C’était tout. J’étais à peine haut comme trois pommes, je savais déjà me préparer à manger, gérer mon temps et m’occuper de mon aîné lorsque mes parents étaient à bout. Mais ça ne me dérangeait pas, mon frère était mon pilier, le seul qui me donnait envie de me battre et de me lever tous les matins, dans mon monde qui manquait d'affections.


Et ton adolescence ? Quels étaient tes projets, tes rêves ?
Wo… Mon adolescence… Je n’aime pas trop en parler. Le manque d’amour de mes parents me conduisait petit à petit vers la destruction. Comment grandir, comment se construire, comment s’aimer, comment avancer dans la vie, en manquant cruellement d’affection ? Je me sentais plus que seul au collège, je me sentais vide. Ça me faisait mal, ça me bouffait lorsque je voyais les parents de mes camarades, attendrent leurs enfants devant l’établissement scolaire. J’étais assez idiot pour espérer un jour, voir les miens devant le portail. Spoiler : ce rêve ne se réalisa jamais. Alors, j’ai trouvé un autre moyen, pour combler le manque d’amour. La délinquance commençait à me gagner. Je côtoyais de mauvaises personnes qui ne se privaient pas de se servir de moi, pour commettre quelques délits. Ça commençait par de petits vols, comme par exemple choper un portable dans le bureau du directeur.  Même si je m’étais fait prendre en flagrant délit, je ne comptais pas m’arrêter en plein milieu du chemin. Je continuais mes larcins, développant de l’expérience dans le domaine.

Vous vous imaginez bien, qu’en grandissant… Mes délits augmentaient à une vitesse vertigineuse. Jonah, un garçon qui m’avait appris les bases de voles, était mon pilier dans la délinquance. Je pensais souvent à lui, et dès que je le voyais, j’avais un big smile. D’une certaine manière, je savais qu’il n’y avait pas que de l’amitié, mais j’avais peur que ce ne soit pas réciproque. Donc je me contentais de sourire bêtement quand je le voyais, et de lui obéir quand il me donnait un ordre ou une mission. Aussi grâce à lui, je menais une vie de déboire et d’alcool. La drogue faisait parti de ma vie, tout comme les soirées bien arrosées. J’étais souvent défoncé, et je m’éclatais ainsi. J’aimais ma vie, je la menais comme je voulais et j’étais entouré. Avec un tel état d’esprit, je m’éloignais peu à peu de mes parents… Et même de mon frangin Kandinsky. À propos de Kandinsky, je me souviens que Jonah adorait me titiller à propos de mon nom de famille, tout comme les autres de la bande. Je ne pouvais plus supporter tous ces rapprochements avec le peintre russe. En plus de ça, je haïssais mon prénom. Alors, j’eus l’idée de faire deux pierres un coup. Fini Norbert Kandinsky. Maintenant j’étais Candy ! Toutes les personnes qui m’appelaient par mon vrai prénom, je leur répondais par un silence religieux.

Un drame arriva sans que je puisse faire quoique ce soit… C’est très difficile pour moi d’en parler… Je ne veux plus y penser… J’en veux à mes parents, ils sont fautifs. Mon frère Rob, s’est suicidé quand il avait dix-huit ans... Il ne méritait pas une fin comme ça, non. Mon animosité envers mes vieux avait augmenté en flèche. Je ne voulais plus les voir. Je ne voulais plus dormir chez eux. Fragilisé par la perte de mon frère, je décidais de révéler mes sentiments que j’avais envers Jonah. C’était la première fois que je faisais part de mes sentiments à quelqu’un, surtout que j’étais attiré par les garçons, même si j’avais toujours essayé de le dissimuler. Eh bien… Ce fut une putain de belle erreur. Jonah me pourrit comme jamais on m’avait pourri, toutes les reproches fusaient, allant même jusqu’à me traiter de pédale. Je touchais le gouffre. J’avais l’impression que le sol venait de s’écrouler, et que je tombais, lentement, dans le néant. Détruit par la disparition si brutale de Rob, et par la violence de Jonah, je ne pouvais pas continuer le lycée. J’ai donc arrêté les cours, pour me trouver un petit emploi. J’espérais trouver du boulot et pouvoir me payer un studio, pour commencer une nouvelle vie… Sauf que… mes démons revenaient sans cesse. Ils me hantaient. J’enchaînais les boulots, mais je ne réussissais pas à tenir plus d’un mois. À mon dernier travail, j’ai volé de l’argent dans la caisse, j’avais accusé un collègue, avant de prendre la poudre d’escampette. Voler… J’étais bon qu’à ça. J’avais acquis une bonne expérience dans ce domaine, mais je voulais toujours plus. Le vandalisme n’arrivait plus à me faire vivre. J’étais tombé dans la dépendance de la drogue et de l’alcool, il me fallait voler encore bien plus pour subvenir à mes besoins. Alors, que faire ? Kandinsky... Vassily Kandinsky. Cet enfoiré allait me servir, et pas qu’un peu. Étrangement, je me mis à la peinture. Je peignais des toiles comme un enfant qui dessine des courbes qui n’ont aucun sens. Les toiles étaient moches, et pourtant, elles étaient signées Kandinsky… Les signatures étaient toutes fausses, j’avais imité la signature de ce cher Vassily… Quoi ? Fallait bien que je gagne de l’argent !! Arrêtez de me juger du regard ! J’avais besoin de fric pour mes addictions aux produits illicites. Au plus je gagnais de l’argent, au plus j’en dépensais, et au plus je prenais de la drogue et je buvais de l’alcool. Et… je n’étais même pas encore majeur.

Ce petit manège dura quelque temps. La police me connaissait que trop bien, je me faisais souvent arrêter pour mes fausses œuvres, ou pour voler des bibelots. Avec ma tchatche légendaire, j’arrivais toujours à me glisser aux travers des mailles, et éviter les barreaux. Ce petit cercle vicieux dura quatre ans. J’avais vendu toutes mes toiles, j’avais arrêté le vandalisme, mais à la place, j’avais développé une toute autre activité, des plus plaisante : ma propre vente de cocaïne et de marijuana. J’avais même ma petite plantation chez moi, et je gagnais facilement de l’argent comme ça. Je menais une belle vie, avec des garçons d’un côté, la drogue de l’autre (sans oublier l’alcool). Je vivais la nuit, et j’allais me terrer tel un rat, le jour. Je menais une vie de déboire et de débauche, et le pire dans tout ça, c’est qu’ça fonctionnait… Jusqu’à mes vingt ans (enfin presque). La police me créa un piège, et j’étais tombé en plein dedans. Je sais que je risque la prison si je continue ainsi, mais je ne changerais pas ma vie contre une autre. Je l’aime telle qu’elle est le plus important : je m’aime. Alors, elle était chouette mon adolescence, non ?


Les as-tu atteints ? Si non, pourquoi ?
Est-ce que le changement de prénom, compte ? Non, je vous le demande vraiment. Norbert… Quel horrible prénom. Comment peut-on nommer son fils pareil ?! Mon rêve était vraiment de ne plus être nommé Norbert, ou Kandinsky. Maintenant, tout le monde m’appelle Candy, et c’est beaucoup mieux ainsi !


Comment as-tu entendu parlé du domaine d’Almara ?
C’est soit la prison, soit l'Almara… Il n’y a pas photo. J’ai tout de même eu la chance de pouvoir choisir, et même si je ne connais rien aux chevals (ouais, ça sonne bien je trouve). C’est donc le juge qui m’a fait connaître le domaine d’Almara.


Pourquoi as-tu fais le choix de le rejoindre ?
Je ne voulais pas aller en prison, la bouffe y est dégueulasse. J’espère que la cantine sera meilleure à Almara ! J’ai fait le choix de venir ici, car je n’ai pas trop le choix. On m’a offert la possibilité de choisir entre les barreaux ou travailler avec des chevaux… Mon choix était vite fait. De plus, je peux toujours me doper et duper le corps professoral. Je suis le magicien Candy, et j’aime jouer des petits tours de passe-passe.


Avais-tu déjà rencontré des chevaux avant ton arrivée ?
Est-ce qu’en posters, ça compte ? J’ai déjà vu des chevaux à travers des photos, mais ça s’arrête là. Je n’ai jamais vu ces bébêtes de ma vie, j’ignore tout d’eux. Ça mange quoi ? Comment ils font pour dormir ? Ils ont besoin de quels soins ? Comment ça se monte ? … Non, vraiment, j’ai tout un tas de questions tellement que mon niveau se situe bas… Très bas.


PHYSIQUE & PERSONNALITÉ Du haut de son mètre quatre-vingt-trois, Candy a un corps assez bien dessiné. Bien qu’un poil svelte, il a de jolies courbes qui entourent ses muscles. Il a les yeux perçants de couleur verte, et des épais sourcils qui font ressortir l’intensité de ses pupilles. Ses cheveux se livrent une guerre constante entre eux, jamais Candy n’a été bien coiffé et jamais vous ne le verrez coiffé. Candy a une bouche pulpeuse (à force de dire des bêtises). Côté vestimentaire, il ne faut pas chercher à comprendre. Rien n’a de sens. Candy a un look très extravagant, ce qui le rend unique. Vous pouvez le voir en jupe, en robe, en caleçon, en pantalon moulant, en string, bref, il n’a aucune limite concernant les vêtements. Il aime être exubérant et voyant, il met ce qu’il veut, quand il veut. Ça peut choquer, bien évidemment, sauf que c’est le cadet de ses soucis.

Niveau caractère, il faut arriver à suivre Candy, ce qui n’est pas chose aisée. Sociale et drôle, Candy n’a aucun mal à aller vers les autres, et aller les titiller un peu. Il adore l’humour, il aime s’amuser et divertir la foule, c’est sa grande passion. Il met un peu de joie dans la vie des autres, c’est ce qui le rend excentrique. Il a tendance à ne rien prendre au sérieux, mais c’est aussi pour se protéger de son côté sensible. Il ne montre jamais cette facette, bien cachée au fond de lui. Candy est détruit après tout ce qu’il a vécu, et il n’ira jamais bien. Alors, l’humour (et la drogue, aussi), l’aide à oublier son passé douloureux. D’ailleurs, à cause de son histoire, Candy accorde que très rarement sa confiance, il ne l’a donne pas aisément. Les personnes qui ont sa confiance, se comptent sur les doigts d’une main. C’est quelqu’un de loyal, qui s’accroche aux gens pour trouver un peu de réconfort. Ceci dit, il est assez timide en ce qui concerne ses relations. En général, ça ne dure même pas une semaine. Il s’aime trop pour aimer quelqu’un d’autre que lui, Candy est très égocentrique et ne se prive pas de le montrer. Son côté extravagant peut désespérer certaines personnes, tout comme son côté diva. Il adore les manières théâtrales et en joue beaucoup. Il est aussi assez distrait, Candy peut avoir du mal à se focaliser complètement sur quelque chose, ça a tendance à l’agacer quand ça dure trop longtemps. Malgré son exubérance et sa bonne repartie, Candy peut avoir des sauts d’humeur et devenir blessant quand on devient trop insistant sur des sujets sensibles. Il peut très vite angoisser et devenir nerveux. En fait, Candy est une bonne patte, toujours joyeux si on ne le cherche pas trop.

PARTICULARITÉ(S) Depuis très jeune, Candy est plongé dans la délinquance, la drogue et l’alcool. Ces mots résonnent dans sa vie depuis longtemps. Même s’il a été arrêté à de multiples reprises pour ça, rien n’a changé. Il est addict aux produits illicites, et n’arrive pas à en sortir… Et ne veut pas en sortir. La drogue, c’est toute sa vie, grâce à elle, il se sent bien… Il se sent lui-même. D’ailleurs, même si la drogue est formellement interdite à Almara, Candy réussit tout de même à s’en fournir. La raison de sa venue a Almara ? Trafic de drogues. C’était soit le centre, soit la prison.

As-tu lu le Règlement ? Val a validé le code
Comment as-tu connu le forum ? Sur facebook
Est-ce ton premier forum RPG ? Pas du tout

Type de cheval désiré Pas besoin, j'ai déjà Mara ♡

Tu es validé(e) ! Tu as désormais ta couleur mais tout n’est pas encore terminé ! La prochaine étape est de créer la Fiche de Suivi de ton personnage et, si tu le souhaites, une Fiche de Liens qui te permettra de répertorier toutes les relations de ton personnage. Une fois ta fiche de suivi créée, un membre de l’équipe viendra te donner tes premiers objectifs, que tu es libre ou non de remplir.

Sans surprise, à ton arrivée au domaine c'est avec l'imposante Mara que tu as été associé. Qui sait, faute de prendre soin de toi non, on ne prends pas soin de soi quand on boit comme un trou et fume comme une locomotive, prendre soin de cette jument t'aidera peut-être à trouver une nouvelle voie. Un membre de l'équipe postera bientôt sur la fiche du cheval pour te donner tes premiers objectifs la concernant.

En guise de récompense pour avoir été validé avant le 31 janvier, ta cagnotte de départ s'élève à 50 Equus (au lieu de 20 Equus). Fais-en bon usage ! non, tu ne pourras pas acheter de la Beuh avec