ÂGE : 31 MESSAGES POSTÉS : 39 JE SUIS : Membre NOMBRE D'EQUUS : 75
PARCOURS : Résident Palier I CHEVAL ATTRIBUÉ : Loup Blanc RANG : Résidente ÂGE DU PERSONNAGE : 18 ans
Matilda est atteinte de troubles dissociatifs. Elle présente des troubles de dépersonnalisation et de déréalisation. Il a été soupçonné également des signes d'amnésie dissociative | C'est une personne curieuse et respectueuse, mais certainement un peu trop effacée et anxieuse ; elle a du mal à socialiser, et se sent toujours un peu à côté de la plaque dans les situations où elle doit interagir avec autrui | Homosexuelle qui s'ignore, elle n'a pas vraiment explorer ce côté de sa personnalité | Bienveillante et empathique, mais méfiante, elle a été trop naïve par le passé et tend aujourd'hui à ne plus vouloir accorder sa confiance | Mathilda est passionnée par le dessin, la peinture et la photographie. Elle est très attirée par le métier de photographe animalière, mais n'a pas assez confiance en elle-même pour tenter de véritablement se lancer | Elle souffre d'un trouble anxieux généralisé | Matilda est plus susceptible de se retrouver face à un épisode de dissociation face à certains événements réactivant ses traumatismes, en cas de grande fatigue ou en situation de stress | Elle n'aime pas les contacts physiques et les gestes brusques la poussent inconsciemment à tenter physiquement de se protéger, sans qu'elle ne le contrôle vraiment
Matilda ne savait pas encore si ce changement radical lui serait bénéfique, et lorsque son frère avait déposé un dernier baiser bref sur sa tempe avant de la laisser rejoindre le domaine, elle avait eu quelques doutes. Arriverait-elle à trouver ses marques, ici ? Elle n'était pas gênée par le fait de ne pas avoir le droit de garder son téléphone, tant qu'on lui laissait l'appareil photo soigneusement accroché autour de son cou. Il y avait déjà tellement de choses qu'elle voulait photographier, de petits détails qui avaient attiré son regard et accroché sa curiosité. Partagée entre l'appréhension et l'envie de découvrir le domaine de fond en comble, Matilda se sentait finalement un peu perdue, toujours sur ce fil, entre deux émotions contradictoires. On lui avait finalement indiqué une chambre, un numéro, et elle s'était contentée d'un remerciement et d'un sourire polis en suivant les instructions. Sa découverte du reste du domaine attendrait.
Elle toqua à la porte, attendant une réponse qui n'arrivait pas. Alors Matilda entra. Son regard se mit à courir sur l'ensemble de la chambre. Quatre lits. Sa gorge se serra. Partager son espace vital avec trois autres personnes était probablement l'une des choses qui l'effrayait le plus. Une cohabitation exigeait des concessions. Les concessions exigeaient du dialogue. Et Matilda n'était pas très douée pour ça. Mais, pour le moment, elle était seule. Elle posa sa valise dans un coin, analysa les lits et décida finalement de jeter son dévolu sur les lits superposés les plus proches de la porte. Son appareil photo se posa sur le matelas du haut ; choix machinal auquel elle n'avait pas vraiment eu besoin de réfléchir, elle n'était pas à l'aise avec l'idée de dormir en-dessous de quelqu'un d'autre. L'autre avantage à prendre le lit avec des barrières était de lui éviter de tomber du lit, littéralement, et de se retrouver à errer quelque part sans en garder de souvenirs. Ça ne lui était pas arrivé depuis longtemps, quoi que le mois passé semblait avoir avalé sa mémoire avec délectation. Elle chassa cette pensée, tout en hissant son sac à dos sur le lit qu'elle avait choisi. Puis c'est elle-même qu'elle hissa sur le matelas, pour s'y allonger.
Matilda aurait été incapable de dire pendant combien de temps son regard s'était attardé sur le plafond, sans le voir. Quelques minutes ? Quelques heures ? Elle s'était perdue en chemin, même si son corps restait confortablement installé sur le matelas. Elle était fatiguée et anxieuse, affectée par des changements qui n'avaient cessé de rythmer sa vie depuis sa majorité. Elle ne savait pas exactement à quoi ressemblait réellement le plafond, le fixant sans le regarder, simplement perdue quelque part entre là et ailleurs. Il était certain que si quelqu'un toquait à la porte à cet instant, ou se mettait à lui parler, elle n'entendrait simplement pas. Et c'était l'une de ses craintes. Partir trop loin, se dissocier trop brutalement du monde, d'elle-même, et créer une barrière qu'elle ne voulait pas réellement créer.
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Matilda ne savait pas encore si ce changement radical lui serait bénéfique, et lorsque son frère avait déposé un dernier baiser bref sur sa tempe avant de la laisser rejoindre le domaine, elle avait eu quelques doutes. Arriverait-elle à trouver ses marques, ici ? Elle n'était pas gênée par le fait de ne pas avoir le droit de garder son téléphone, tant qu'on lui laissait l'appareil photo soigneusement accroché autour de son cou. Il y avait déjà tellement de choses qu'elle voulait photographier, de petits détails qui avaient attiré son regard et accroché sa curiosité. Partagée entre l'appréhension et l'envie de découvrir le domaine de fond en comble, Matilda se sentait finalement un peu perdue, toujours sur ce fil, entre deux émotions contradictoires. On lui avait finalement indiqué une chambre, un numéro, et elle s'était contentée d'un remerciement et d'un sourire polis en suivant les instructions. Sa découverte du reste du domaine attendrait.
